lundi 20 avril 2015

on a testé pour vous Mugler Follies


Pour notre soirée de jour de l'an, nous avions le choix entre :
-une fiesta entre copains sages, trop sage
-faire une soirée "multi" à la maison, trop fou
-passer une soirée coquine en amoureux, un compromis raisonnable.
Nous réservons donc pour aller voir, une fois n'est pas coutume, un spectacle de cabaret.


 
C'est à Strasbourg Saint-Denis que nous nous rendons, au théâtre de Music-Hall Le Comédia (anciennement L'Eldorado) qui a vu jouer Fame, Grease, a changé de nom, de propriétaire, vu son plafond s'écrouler... avant d’être entièrement rénové pour accueillir le spectacle de Thierry Mugler: le Mugler Follies.











 

Nos impressions sur le spectacle : 


"j'ai été plutôt surpris par la présence d'un travail d'acteur, de séquences théâtralisées assez fréquentes et sympathiques, des personnages attachants ayant un vrai jeu de scène : Morphose,  Mme Mercier... et des artistes au physique peu formaté, avec des talents personnels mis en valeur."


Le remarquable travail de Thierry Mugler réside dans cette savante combinaison de diverses formes d'arts de la scène : des numéros de cirque, de danse et de chant, une mise en scène surprenante de par ses effets spéciaux, un casting de premier choix, des costumes à la hauteur de ce que l'on peut espérer d'un créateur de mode (voir croquis des costumes) faisant lien entre les traditions du cabaret d'autrefois et d'aujourd'hui.




"J'ai été touchée par l'aspect intemporel du "pouvoir de la beauté" dont il est question dans le spectacle, il raconte ce qu'il y a de magique à incarner la séduction, il magnifie la personnification de la féminité comme quelque chose qui approche la sacralité."


Actuellement, la revue est en suspend pour être revisitée et reprendre sur les chapeaux de roues à la saison prochaine



Qui est Thierry Mugler?


Styliste et grand couturier français, créateur de vêtements et de parfum, ainsi que metteur en scène et photographe, il côtoie la génération de « jeunes créateurs » avec ses designs architecturées pour des « superwomen » à talons hauts et aux épaules carrées. Mugler innove dans les formes autant que dans les matières et joue avec le cuir, le métal, le vinyle…


Dans sa jeunesse, une formation de danseur classique lui donne le goût de la discipline du corps et de l'esprit et un talent développé pour l'expression corporelle. Âgé de 21ans il s'installe à Paris et ouvre sa première boutique de créateur. A peine cinq ans plus tard il est reconnu comme styliste indépendant et travaille pour de grandes maisons de prêt à porter. Sa première collection personnelle signée « Café de Paris », citadine et sophistiquée, à contre-courant des tendances du moment : un retour à l’image d’une femme sexy, parisienne, coquette, aguichante et sûre d’elle, et qui n’est pas sans rappeler l’élégance sobre et intemporelle des actrices Hitchcockiennes. Ce sont les prémices d’une hyper-féminité. Il affirme déjà son style bien à lui, fait d’un équilibre intemporel entre classicisme et modernité. [source: Wikipedia]

mercredi 8 avril 2015

J'aurai voulu être une Pin-up

Les Pin-up, celles de canal plus qui tournaient sur elles-mêmes avec un air espiègle tous les soirs... De l'art, du spectacle, du rêve au féminin.
Pour rendre hommage à celles qui m'ont inspirée des pensées d'admiration voilà quelques références en matière de féminité.

Ava Gardner






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Marilyn Monroe











 et l'incontournable Betty Page







 
Voulez-vous savoir qui elle était?

Sa famille vit dans une situation financière précaire, les déménagements sont fréquents. Son père est emprisonné pour avoir volé la voiture du shérif. Sa mère demande le divorce car il a mis enceinte une fille de 15ans. Elle passe deux ans à l'orphelinat mais lorsque son père revient, il abuse d'elle.


Elle réussi tout de même ses études, obtient son diplôme et travaille comme dactylo. Elle souhaitait devenir enseignante au départ mais suite à des cours d'Art Dramatique, elle se dirige vers une carrière artistique. Elle obtient le Bachelor of Arts et se marie à son compagnon de lycée, l’égérie sportive de l'établissement. Lorsque celui-ci revient de la guerre il est changé et jaloux, ce qui les mènent au divorce.


En 1950, elle monte à New York sans un sou et rencontre un officier de police, photographe amateur, avec qui elle fera son premier porte-folio de pin-up. Deux ans plus tard elle collabore avec un autre photographe, Irwing Klaw. Elle apparaît cette fois dans des mises en scène de bondage ou sado-masochiste. Elle rencontre ensuite une photographe, ancienne pin-up, Bunny Reager et devient l'année suivante Play-Mate de l'année.
Puis en 1957, suite à la commission d'enquête du Sénat contre la pornographie devant laquelle elle doit comparaître, elle disparaît de toute vie publique. Âgée de trente-quatre ans, elle est attirée dans une église "par une force irrésistible", elle se confesse et se tourne vers la religion ; elle travaille pour diverses organisations religieuses mais comme elle est divorcée, les missions lui sont interdites. Remariée, à nouveau divorcée, harcelée par la nouvelle femme de son ex, elle finit par menacer son conjoint de le poignarder s'il détourne ses yeux de l'image du Christ. Elle est internée deux ans dans un hôpital psychiatrique et tombe dans l'oubli. Elle décède d'une attaque cardiaque à l'age de 85 ans.
L'art a souvent servi de prétexte, de média pour la sexualité, c'est d'ailleurs probablement pour cette raison précisément que je m'y suis très vite intéressée. Dans mon enfance, les soirées de jour de l'an étaient synonyme de spectacle du Crazy Horse à la télévision (normal pour un foyer dont la mère de famille travaille au peep-show de la rue saint Denis). J'avoue que ça m'a fait rêver, cela m'a donné une certaine image de la femme. J'ai été influencée par mon éducation, ma culture, comme tant d'autres... Quelle fille n'a jamais rêvé d’être l'objet de tant de désirs? Valorisant pour les unes, dégradant pour les autres... Pourquoi trouver valorisant de devenir volontairement un objet de désirs? l'envie de plaire tout simplement mais parfois aussi un besoin de se rassurer, d’être désirée et de capter l'attention de celui (ou celles et ceux) qu'on espère faire craquer.

Et les limites. Où sont elles? dans la censure, la morale, le jugement, le surmoi? C'est lorsqu'il y a un conflit entre le besoin d’être un objet de désir pour être rassuré et les jugements négatifs qui posent des limites sur ce genre de conduite qu'il peut y avoir une difficulté à se positionner. Car d'un coté on est en quelque sorte encouragées à devenir des femmes-objets alors que de l'autre il est dit que c'est un comportement passible de réprimandes. Ne serait-ce pas pour nous accorder le libre arbitre face à la transgression? Quand c'est interdit, c'est bien meilleur, non? Vilaine que je suis...





mardi 7 avril 2015

Milo Manara

Un dessinateur, illustrateur que j'aime beaucoup : Milo Manara.
Quelques ouvrages :

 Le Déclic – Une femme sous influence, 1984 (l'édition Albin Michel est partiellement censurée, seule l'édition « J'ai lu » est complète). Raconte l'histoire d'une femme qui se voit implanter un dispositif capable d'éveiller son désir sur simple action d'une télécommande à puissance variable. Lorsque cette télécommande tombe entre de mauvaises mains, cette femme hautaine et coincée sera amenée à vivre des situations amorales dans toutes sortes de lieux avec toutes sortes de personnes.

 Le Parfum de l’invisible, Albin Michel, 1986 Un scientifique timide invente une crème d'invisibilité qui lui permettent d'assouvir tout ses fantasmes de voyeurisme et plus encore quand la très coquine Miel le repère grâce au parfum de caramel de la crème.